Helambu – Manaslu : À la poursuite du soleil

Cette section se décompose en 2 parties. Surtout, elle marque le passage de la mi-parcours. À partir de maintenant, nous nous rapprochons de la fin, plutôt que nous nous éloignons du début !

Une première partie traverse l’Helambu, la région comprise entre Katmandou et le célèbre Langtang, terre de trek. Nous poursuivons donc notre marche vers l’Ouest en tirant une grande ligne droite sur la carte : les kilomètres défilent et la carte est vite rangée au fond du sac. Un plaisir ! Au menu donc, traversée de vallées, toujours, mais cette fois moins profondes, guidés par le soleil qui nous rappelle notre objectif. Nous l’accompagnons toute la journée (parfois du lever ou jusqu’au coucher) dans sa course vers l’Ouest. Il nous récompense par une magnifique luminosité, dès le milieu d’après-midi, rajoutant une touche aux spectacles des rizières en récolte. À chaque fond de vallée, nous retrouvons une rivière accompagnée de son lot de petites villes. Ces cours d’eau connaîtront à chaque fois les pieds encrassés (voir plus !) de Jérémy et Aubin, de quoi se rafraîchir et soulager les jambes raidies par les journées passées à cuire le long des pistes carrossables.

La seconde partie se poursuit sur les pistes, avec des journées où nous avalons les kilomètres, mais qui offrent maintenant des vues sur l’Himalaya. Nous sommes bien dans la région du Manaslu ! Nous contemplons donc souvent les pointes enneigées des massifs du Ganesh Himal (plusieurs 7000m), du Manaslu (couronné par le sommet éponyme de 8163m) et des Annapurnas, notre objectif à court terme.

Ce passage au Nord de Katmandou et en se rapprochant des Annapurnas se traduit par une population assez anglophone. Une fête hindou, le Dipavali, se déroulant lors de notre passage, nous rencontrons de nombreux katmandais venus retrouver leur famille dans leur village natal. C’est donc pour nous l’occasion d’échanger plus que dans le cadre commercial. Nous en apprenons davantage sur les coutumes, sur leur quotidien mais aussi sur l’impact du séisme de 2015. Cette fois-ci, nous prenons réellement conscience de la cicatrice laissée par cet événement sur les villes et les villages.

30 octobre 2018 : Barabise – Jalbire (+1700/-1700m)

Départ brutal, mais coutumier, par un escalier à la népalaise puis en suivant les shortcuts, de petits raccourcis parfois cachés par la végétation mais toujours bien connus des locaux. Nous pouvons les remercier, certains permettent de gagner de nombreuses minutes et surtout d’éviter des pistes beaucoup plus monotones. Nous voilà donc rapidement 500m au dessus de Barabise, sur une piste offrant une belle vue dégagée vers le Sud.

Depuis les hauteurs de Barabise

À la pause déjeuner ou la pause « riz » (nous avons abandonné les nouilles chinoises pour ce produit local et rentable tant au niveau de notre porte monnaie que de notre estomac ! – sauf Thibaud, resté au menu enfant), des jeunes filles nous offrent à nouveau des aumbas, mûrs cette fois ! Nous en profitons pour analyser leur façon de les déguster : la peau ne se mange pas. Quelques minutes plus tard nous nous prêtons au jeu. Finalement le fruit nous plaît bien !

En fin de journée, pour redescendre dans la vallée de Jalbire, nous tentons un shortcut dans les rizières. Ce sont les plus difficiles à suivre et nous ne comptons plus les fois où nous nous y sommes perdus. Pour faire simple, sur chaque terrasse se trouve une sente étroite qui suit son contour. Vous comprendrez que sur une parcelle aux centaines de terrasses, le terrain se transforme très rapidement en véritable labyrinthe ! Une fois encore nous nous enlisons dans les tréfonds de ces cultures et c’est seulement grâce à l’aide d’une famille d’agriculteurs très aimable que nous vous écrivons aujourd’hui (rires).

Côté paysages, nous n’avons pas été déçus !

Rien de mieux qu’une petite soirée à la bougie en écoutant Riptide de Vance Joy dans notre chambre 2 places pour clore les péripéties journalières !

31 octobre 2018 : Jalbire – Okhreni (+1800/-300m)

Accrochez-vous, ce 31 octobre fut une journée mémorable pour 400 lieues sur la Terre.

À midi, c’est toujours la même histoire. En sortant notre réchaud pour cuisiner, nous devenons l’attraction du village.

Les petits curieux de la pause déjeuner

Petite remarque qui revient toujours à la vue du contenu de notre popote :

« Only rice ?! »

(Que du riz ? !)

Il faut dire que les népalais ne mangent jamais de riz nature mais l’accompagnent toujours pour donner le fameux dal bhat !

Alors que nous arrivons au petit village de Khobre (ne figurant même pas sur notre carte, on le rappelle, hyper précise), les villageois s’adonnent à une cérémonie. Certains, en ronde, dansent et chantent tandis que d’autres les observent depuis leur chaise. Ils célèbrent le Lhabab Düchen, fête annuelle bouddhiste qui tombe cette année le 31 octobre. Ce jour correspond, dans leur calendrier, à l’anniversaire du retour de Bouddha depuis le monde des dieux. Le bonheur est au rendez-vous et ça se lit sur leurs visages.

On nous convie à la fête en nous offrant du milk tea ainsi que de nombreuses victuailles alimentaires telles que des pommes, des sucreries et même des popcorns ! Que demande de plus l’estomac d’un trekkeur affamé dont le régime alimentaire se résume à des noodles, des biscuits secs et du riz ? On nous passe même autour du cou la Khata, l’écharpe de bienvenue ! Nous sommes sur un petit nuage et entreprenons de trouver un endroit pour dormir. Par chance, Quentin, un jeune français en volontariat chez les moines et présent pour l’occasion (quel plaisir de parler un peu français en dehors de la bande !) fait marcher ses contacts. Nous tombons alors sur une pépite : Patam Sherpa Lama.

Patam, notre hôte de ce soir

Ce népalais de 65 ans qui ne parle pas un mot d’anglais accepte de nous loger pour la nuit. Nous le suivons jusqu’à sa petite maison rustique, au village d’Okhreni qu’il est heureux de nous faire visiter.

Après un tour à l’imposante statue de Bouddha qui semble toujours nous fixer, nous assistons et participons, au coin du feu, à la préparation du dal bhat. Les échanges sont simples et la gestuelle prend vite le dessus.

Soirée mémorable au coin du feu chez Patam

1 novembre 2018 : Okhreni – Gyaltung (+900/-2400m)

Nous voilà déjà en novembre, le temps passe vite sur les sentiers ! La Khata d’adieu offerte par Patam autour du cou, nous assistons à un magnifique lever de soleil.

Lever de soleil après les adieux

À midi, il nous est offert aumbas et un genre de citron vert ! Idéal pour accompagner le riz !

Comme il est coutume ces derniers temps, nous terminons la journée en beauté en nous perdant dans les rizières. Un plongeon dans la rivière pour soigner quelques tensions dans les jambes et au lit !

2 novembre 2018 : Gyaltung – Samundratar (+1400/-1300m)

Katmandou n’est plus très loin au Sud et cela se retranscrit par des sentes qui deviennent chemins puis pistes carrossables empruntées par de nombreux véhicules. Nous mangeons donc pas mal de poussière !

La vallée remontée toute la matinée

Au col du jour, nous perdons François. C’est la deuxième fois. Il n’a pas pris le shortcut dans la montée et nous a attendu dans un virage sans que jamais nous n’y passions. Nous attendrons notre Haut-Savoyard en assistant à l’échauffement et au chant des écoliers du village, le tout en terminant nos biscuits coconuts. Heureusement, le soir, quelques samoussas nous ferons patienter jusqu’au dal bhat.

3 novembre 2018 : Samundratar – Betrawati (+1200/-1400m)

Grosse journée au programme, environ 35km ! Nous avalons notre petit déjeuner à la frontale, alors que toute la ville est encore au lit (personne debout avant 6h dans cette région), et c’est parti pour 10km de pistes bitumés. Nous nous reconfortons avec un levé de soleil sur les rizières, salué par le passage d’un singe au milieu de celles-ci.

Les rizières en pleine récolte

Au sommet de notre montée sèche quotidienne, nous sommes encore chaleureusement accueillis pour la pause de midi ! Les villageois, toujours passionnés par notre réchaud et notre popote, nous proposent des nattes pour nous assoir après nous avoir fait goûter un nouveau fruit, l’amala ! S’en suit une agréable discussion avec Ayjon Dhakel, la formidable rencontre du jour !

La pause déjeuner, toujours aussi bien accompagnés

Comme dirait François :

« On n’est pas d’ici ! »

Autrement dit, il nous reste de la route donc nous traçons ! Effectivement, c’est après 9h30 de marche et les pieds en compote que Betrawati sort enfin de sa cachette ! Rien de tel pour bien apprecier la journée de repos du lendemain.

5 novembre 2018 : Betrawati – Myagang (+1500m)

La panse remplie à coup de samoussas, d’omelettes, de pommes de terre et bien évidemment de dal bhat, nous reprenons un peu de hauteur. Un trio d’aigles (chil en népalais) nous escorte lors de notre ascension, quel plaisir de les admirer !

Sacrée envergure

À Buntang pour le déjeuner, nous faisons la connaissance de Gopal. Il nous apprend qu’il a fait 4 ans en Afghanistan au sein de l’armée américaine avant de rentrer à son village dévasté par le tremblement de terre de 2015. En effet, beaucoup de soldats népalais s’engagent dans les armées étrangères, notamment indienne, américaine et britannique. Eh oui ! Depuis que les guerriers Ghurkas (le fameux guerrier népalais) ont repoussé bravement les armées britaniques, armés de leur couteau traditionnel, le Khukuri, à l’époque du colonialisme, ils sont toujours engagés dans les rangs de nos voisins d’outre Manche.

À midi, il doit retourner travailler dans les champs. Ici, les villageois s’entraident pour les productions agricoles. Il ne paie pas ceux qui viennent l’aider dans ses terrasses mais en échange les aidera à son tour lorsqu’il s’agira de récolter leurs terrasses.

Gopal, notre compagnie de ce midi

À Myagang, nous atterissons dans un charmant petit lodge, avec vue, à 2100m d’altitude. Le soleil se lève côté Sud-est au-dessus des crêtes à perte de vue et se couche côté Nord-ouest derrière les Annapurnas, le massif du Manaslu et le massif du Ganesh Himal. Petit coin très sympa donc !

Le massif du Manaslu s’embrase au coucher du soleil

Nous terminons la journée avec (encore !) une belle rencontre, celle de Binod. Soucieux de notre bien être et avec son anglais fluide, nous sympathisons très rapidement. Il travaille à la construction d’une nouvelle route (comprendre piste) à proximité et dort donc au même endroit que nous ! Afin de payer les études de ses enfants, il part travailler régulièrement dans les pays du Golfe, dans des chaînes de restauration rapide notamment, car le salaire y est plus important qu’au Népal. Après le tremblement de terre, il est rentré dans son village natal pour aider en tant que volontaire à la reconstruction de son pays. Maintenant que les économies s’amenuisent, il compte retourner à Dubaï dans 6 mois pour environ 10 ans, soit le temps nécessaire pour que ses enfants terminent leurs études. Tous les 2 ans, à l’expiration de son Visa, l’entreprise pour laquelle il travaillera lui paiera les billets d’avions pour un retour au pays durant 2 mois. Être aussi loin aussi longtemps de sa famille n’est pas toujours facile pour lui. Son histoire illustre très bien la vie de nombreux népalais qui partent travailler dans les pays du Golfe ou en Corée du Sud, attirés par les salaires plus avantageux. En effet, en 2011, les versements faits par les travailleurs migrants à leur famille représentait 20% du PIB du Népal et le nombre de népalais travaillant à l’étranger avait déjà été multiplié par 5 en 10 ans (source).

6 novembre 2018 : Myagang – Lapang (+500/-2000m)

Comme il nous l’a promis la veille, Binod est présent à notre réveil pour nous indiquer le chemin à emprunter. Finalement, il nous accompagne pendant plus d’une heure pour nous guider ! Nous empruntons une piste récente et il nous explique que c’est son chantier en cours qui devrait prendre fin dans quelques jours seulement. Une vue, toujours plus belle, sur les sommets environnants nous accompagnent et nous ne voyons pas le temps passer !

De gauche à droite : les Annapurnas, le massif du Manaslu et le massif du Ganesh Himal

Près de 1500m plus bas, nous arrivons au fond d’une ancienne vallée glaciaire large et croisons au lodge… un groupe de touriste venu faire un petit bout de trek dans la région !

7 novembre 2018 : Lapang – Okhle (+800/-600m)

Dans la brume épaisse, nous optons pour marcher dans le lit de la rivière. Mauvaise idée, mais nous aurons bien rigolé ! Nous commençons par passer par des marécages où les herbes nous dépassent et nous donnent l’impression qu’un jaguar peut jaillir à tout moment !

François revient d’une piste

Il faut ensuite traverser plusieurs bras de rivière sur de gros galets instables. La chute n’est pas au programme du jour mais nous pouvons tester l’imperméabilité de nos chaussures dites « GoreTex ». N’est-ce pas Aubin ? Pas de plongeon donc mais après quelques traversées quelques peu border line, nous sommes dans l’obligation de revenir sur nos pas et de rejoindre la terre ferme !

Un peu plus loin, nous sommes vites remis sur pied par le thé et les flocons d’avoine que nous offre un local, Bidur ! Par la même occasion, nous prenons conscience des conséquences du séisme de 2015… La maison dans laquelle il vit est constituée de tôles comme nous en croisons beaucoup. Il nous explique qu’avant il vivait à cet endroit dans une haute maison, détruite par le tremblement de terre. À quelques mètres de son abris de fortune, il nous montre aussi la maison qu’il est en toujours en train de construire, 3 ans après la catastrophe.

A droite, l’abris de fortune de Bidur, à gauche sa nouvelle maison en construction

Plus loin, alors que nous arrivons sur un plateau aride perché avant la ville d’Arughat, nous pouvons constater les vestiges de nombreuses maisons en brique par-dessus lesquelles les villages se reconstruisent, dans des matériaux souvent plus rustiques.

Le midi, Rupak nous installe devant sa boutique pour notre riz quotidien. Il nous offre des nattes et des tabourets et passe la pause avec nous. Celle-ci se termine par une comparaison de nos différents couteaux et couteaux suisses. L’occasion pour nous de voir de plus près le fameux Khukuri !

À Arughat, nous arrivons dans la ville en plein festival hindou, le Dipavali, qui marque le nouvel an Newar (habitants de la vallée de Katmandou). De nombreuses personnes sont marquées au front du tika et le bazar grouille de monde. Des étals de poudres colorées parsèment les rues : les gens les achètent pour former des dessins devant l’entrée de leur maison.

Jour de fête

En fin d’après-midi, nous commençons à chercher un toit pour la nuit. De village en village, nous terminons à Okhle où une famille accepte de faire de la place dans son débarras pour que nous y étalions nos matelas Sea to Summit. À l’occasion du festival, ils décorent la maison avec des bougies et des guirlandes et nous assistons avant de nous coucher à un jeu où parents, enfants et amis parient de l’argent.

Notre toit du soir, tout illuminé

8 novembre 2018 : Okhle – Gorkha (+900/-700m)

Si certaines journées de l’épopée 400 lieues sur la Terre resteront gravées dans nos mémoires pour leur richesse, celle-ci marquera nos souvenirs au fer rouge, cuisante, comme l’une des pires. Jérémy peut vous en parler, le mode auto aura été le maître mot de la journée.

Du lever du soleil à la fin d’après-midi, nous suivons une même piste carrossable, parfois goudronnée, accompagnés par les motos, les Jeeps, les bus et surtout la poussière en suspension laissée dans leur sillage.

Seule distraction de la journée, une petite portion d’une grosse heure dans un shortcut big jungle, au milieu des ronces (François a sorti la machette). Finalement, nous perdons du temps en s’enlisant dans la forêt, mais ça a le mérite de nous faire respirer un peu d’air pur !

À Gorkha, plus grosse ville traversée jusqu’à maintenant, nous atterissons dans un hôtel luxueux pour nos standards : douche pour tout le monde. De quoi se décrasser de cette longue journée !

9 novembre 2018 : Gorkha – Palungtar (+500/-1000m)

Nous partons de bon matin en direvtion d’une rivière en fond de vallée. Lassés de la journée précédente, nous quittons la piste et pour les shortcuts au milieu d’une jungle humide. Nous sommes bien contents de nous perdre au milieu de cette verdure luxuriante !

Descente dans la jungle dense et humide

Après avoir avalé notre kilo de riz quotidien, nous repartons en suivant une route bitumée qui nous mènera jusqu’à notre destination du soir. Pas un seul bananier le long de celle-ci n’échappe aux regards de François et Aubin. Malheureusement, le précieux sésame reste introuvable, même après une tentative désespérée en grimpant à l’un d’eux. Impossible de trouver une banane mûre ! La journée se termine par un beau soleil couchant mais surtout par une belle partie de Carrom. Des enfants nous apprennent les règles de ce jeu, qui ressemble au billard mais avec des palets en guise de boules et nos doigts à la place des queues. Notre niveau (des plus bas) est une belle source de rigolade autour de la table !

10 novembre 2018 : Palungtar – Udipur (+500/-200m)

Maintenant que nous avons rejoint la vallée de la rivière Marsyangadi Nadi, nous lui tenons compagnie pour un long moment, remontant jusqu’à sa source dans le massif des Annapurnas. Nous suivons donc une piste en parallèle, toute la journée.

Nous sommes tirés de nos rêveries du mode auto par des enfants jouant sur une grande roue quelque peu artisanale. Toute fabriquée de bois et actionnée à la force des bras, François leur prête main forte pour la faire tourner.

La grande roue artisanale

Plus loin, ce sont des singes qui attirent notre attention. C’est la première fois que nous en voyons autant, jouant et sautant de branche en branche.

La rencontre inattendue de la matinée

La journée bien avancée, nous sommes interrompu par des jeunes, sono poussée à fond, qui dansent le long de la route. Ils nous interpellent les automobilistes et nous invitent à les rejoindre. Aubin et Jérémy vont taper des bâtons au milieu d’eux !

11 novembre 2018 : Udipur – Besisahar (+200m)

Journée extra courte, idéale pour avoir une après-midi supplémentaire dans la pause d’un jour initialement prévue. Cet arrêt est le bienvenue, ça commence à tirer sur un tendon du côté de Jérémy… Nous rallongeons la pause de 10h avancée à 8h30 et prenons le temps de contempler les paysages, les Annapurnas dans le viseur.

Les Annapurnas dans le viseur

À l’arrivée, stupeur ! Les prix ont monté brusquement en quelques kilomètres, mais pire… impossible pour Aubin de mettre la main sur son caleçon de rechange !

À bientôt,

La bande

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